Locarno, Suisse - Dans les collines bordées de Soleil de Locarno, où les rêves scintillent comme des bobines de film contre le ciel alpin, une nouvelle vision cinématographique prend forme.À son cœur, Sophia Mocorrea , la célèbre écrivaine-réalisatrice derrière le court «kidnapping de la mariée» gagnante de Sundance et son long métrage «Marriage by Abduction», qui a récemment remporté le prix Les Arcs Talent Village en décembre.Maintenant, elle avance avec ce qui pourrait devenir son deuxième long métrage - un projet obsédant par résonance intitulé Vaca Muerta .

Écrit par Mocorrea elle-même, Vaca Muerta émerge non seulement comme une histoire profondément personnelle mais aussi comme une entreprise phare pour Matadoras , une nouvelle maison de production audacieuse basée à Berlin.Fondée cette année par Mocorrea aux côtés de Sarah Valerie Radu, Nina Bayer-Seel et Markus Krojer, Matadoras se consacre à la fiction et à la narration documentaires axées sur les auteurs - des œuvres qui font écho avec vérité, complexité et profondeur émotionnelle.

Cette semaine, dans le cadre de la Match Me! Réseaux de réseaux à Locarno Pro (exécutant le 8 au 10 août), RADU passe à l'époque, portant avec elle la promesse d'histoires à être racontées.

Vaca Muerta - Un nom qui se traduit par «morte de vache» - se déroule comme un drame social richement en couches, vu à travers l'objectif fracturé du nord de la Patagonie, en Argentine.Le film tisse quatre vies distinctes, chacune dans l'obscurité par la présence tentaculaire de l'industrie de la fracturation hydraulique.Un pompier hanté par les conséquences d'un glissement de terrain mortel;un paléontologue aux prises avec une découverte qui a glissé à travers ses doigts;une jeune fille rassemblant son identité des mythes anciens;et un avocat pris entre les idéaux de la justice et la séduction de l'ambition.Chaque personnage emprunte un chemin marqué par la perte, le désir et la rébellion silencieuse.

" Vaca Muerta est un film épisodique qui entrelace subtilement des histoires personnelles avec des tensions globales", lit le synopsis, "se déplaçant entre la réalité et la projection, l'exploitation et l'auto-détection - le tout dans la toile de fond d'une région à la dérive dans un vide politique."

Comme l'explique Raku, "Dans Vaca Muera , quatre volets narratifs se déroulent dans la région de fracturation de l'Argentine, où de belles fractures traversent non seulement la terre, mais aussi par la société - révélées dans les différences de classe, d'origine et de génération."Sa voix porte à la fois l'urgence et la révérence lorsqu'elle parle du travail de Mocorrea: «Elle apporte un objectif profondément personnel et poétique à ce film. Il médite tranquillement sur l'exploitation, l'identité et la résistance, révélant des histoires intimes qui résonnent bien au-delà de leur cadre local.»

Dès les premiers stades de développement, le projet a adopté la durabilité - à la fois dans le contenu et dans la production - cherchant à sensibiliser les inégalités écologiques et sociales.Il s'agit d'un film né non seulement d'une vision artistique, mais d'une responsabilité éthique.

Pendant ce temps, la fonctionnalité précédente de Mocorrea, Mariage by Abduction , développée au Torino Script Lab, approche de sa dernière étape de financement.Raku reflète: «Cela continue de se concentrer sur les récits qui abordent les expériences humaines et les réalités sociales avec subtilité et pertinence universelle.»Chaque cadre, chaque ligne de dialogue, semble chuchoter des vérités trop souvent sans parler.

En parlant de la mission plus large de Matadoras, Raku ajoute: «En mettant l'accent sur les histoires qui résonnent à l'international, nous visons à établir des partenariats créatifs et financiers très tôt dans un contexte mondial. Un dialogue précoce avec des plateformes, des diffuseurs et des distributeurs est essentiel - en particulier lorsqu'il s'agit de positionnement et d'adaptation de la visibilité pour nos films.

À Match Me!À Locarno, Radu présentera également un autre projet audacieux de l'ardoise de Matadoras - War and Plastic Surgery , réalisé par Yara Khalil.Situé au milieu du chaos de la guerre et de la crise au Moyen-Orient, le film pose une question provocante: «Comment la beauté - même définie - est-elle devenue un outil de résistance et de survie?»